Une page blanche et et crayon.

Enquête auprès des créateur.trice.s numériques (j’ai besoin de vous!)

Ça y est! J’entame la première étape de mon projet de livre sur les projets passion. Cette première étape consiste à collecter des données sur l’économie des créateurs d’ici par l’entremise de ce sondage.

Ces informations m’aideront à préciser l’orientation de ma recherche, dont l’objectif sera de documenter les pratiques, les tendances et les enjeux entourant les projets passion menés de manière autonome grâce à des plateformes numériques, souvent en parallèle d’un boulot à temps plein. De nouvelles économies s’inscrivent dans cette mouvance, dont l’économie des créateurs (creator economy).

Bien hâte de vous revenir avec de premiers constats. Mais d’ici là, faites circuler mon sondage s.v.p.!

IDÉES NOUVELLES

⚖️Une théorie de la justice pour le web3

Je l’ai déjà dit : Li Jin est mon idole. J’admire l’intelligence et la clairvoyance de cette femme nommée par le New York Times  « gourou » de l’économie de la passion et de l’économie des créateurs. 

Il faut lire son dernier texte : A Theory of Justice for Web3. Elle fait évidemment référence à l’ouvrage de John Rawls (A Theory of Justice), dans lequel le philosophe s’emploie à définir une théorie alternative à l’utilitarisme classique qui donnerait lieu à des principes de justice plus équitables. Il s’agit alors de lier liberté et justice sociale au lieu de les opposer. 

A core philosophical tenet of web3 is that there are more ways to provide value to an ecosystem than through capital — and furthermore, that value should be able to be earned, not just purchased. This is a radical departure from the existing structure, where those with capital earn more through investments than people can earn through work — resulting in a widening wealth gap over time.

💸La finance participative de don : une forme de marchandisation du don?

Si les principes d’équité des modèles de financement du numérique vous intéressent, je vous conseille de jeter un oeil au webinaire de la chercheuse Amélie Artis, de l’Université de Grenoble. Elle avance ce que j’avais également observé dans le cadre de mon mémoire de maîtrise : les nouveaux intermédiaires que sont les plateformes de financement participatif utilisent des conventions liées à la coordination des marchés. On serait donc loin d’une réelle alternative financière qui favoriserait l’égalité des chances.

👉 Vous vous intéressez aux possibilités de monétisation dans l’univers numérique? Abonnez-vous à mon infolettre.

ACTUS DU MONDE DES CRÉATEURS-ENTREPRENEURS

👩‍🏫Le côté sombre du 5 à 9 chez les enseignants aux États-Unis 

Si l’idée d’un revenu d’appoint (side hustle) paraît alléchante pour apprendre un nouveau métier ou obtenir un montant d’argent à investir, n’oublions pas que pour certains professionnels, parfois surdiplômés, il est sert surtout à joindre les deux bouts. C’est le cas pour certains enseignants américains qui, malgré tout, préfèrent travailler dans un bar le soir plutôt que d’abandonner leur profession. 

🤠YouTube se base-t-il sur des normes occidentales pour monétiser des contenus? 

Des créateurs canadiens qui tournent dans différentes régions du monde estiment que YouTube démonétise certaines de leurs vidéos (femmes Himbas de Namibie qui se promènent les seins nus, hommes qui dépècent un gros serpent…) à partir de normes 100 % occidentales. 

La directrice de l’organisme canadien à but non lucratif Techno Etik, Caroline Isautier pense que certains contenus heurtent les susceptibilités dans un lieu précis parce qu’un contenu gênant c’est lié à toute une culture, toute une histoire et c’est en tant que société qu’on décide de ça.

🧑‍💻Comment passer de pigiste à agence tout en demeurant le seul employé à bord 

Les threads d’entrepreneurs à succès me font normalement sourciller, mais celui-ci a tout de même piqué ma curiosité. Shane Martin donne de bons conseils, bien que certaines étapes me semblent beaucoup plus complexes que ce qu’il en dit, notamment pour le recrutement des contractuels.

🤔Certains créateurs de contenus peuvent désormais tirer profit de leurs droits de propriété intellectuelle.

Le terme « propriété intellectuelle » n’est plus réservé qu’aux industries culturelles telles que Disney ou Warner. De nouveaux intermédiaires émergent entre les créateurs de contenu et les marques, et ces derniers déboursent des million

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